Viols collectifs à Bayonne

Lun 07 août 2006

[via Sud-Ouest]

Je reproduis ici les paragraphes de Sud-Ouest, c'est trop grave :

Comme hélas depuis les deux dernières années, c'est à la fin de la nuit du samedi des fêtes, que se produisent les faits les plus dramatiques. Alors que les trois premiers jours, ) s'achevaient sur un bilan plutôt encourageant (hormis l'incendie de la rue d'Espagne, avec une nette réduction des interventions des services de secours, trois faits particulièrement graves ont terni la journée de dimanche. « Des faits qui se sont tous produits, au petit matin lorsque l'heure légale de fermeture des Fêtes est largement passée » souligne Henri Labayle adjoint à la sécurité à la mairie de Bayonne.
Tout d'abord, deux jeunes femmes ont été victimes de viols en réunion. La première âgée de 23 ans originaire de la région bordelaise a été agressée vers 6 heures, par plusieurs individus dans le secteur de la gare. La seconde âgée de 16 ans et demi venait de Bretagne. Cette jeune victime a été retrouvée par les sapeurs-pompiers errant en grand état de souffrance physique et psychologique dans le centre-ville. Elle a été conduite au centre hospitalier de la Côte Basque. Son traumatisme est tel que son audition par la brigade des mineurs s'avère extrêmement délicate. Dans les deux cas, les enquêtes de police s'annoncent extrêmement difficiles. Pour l'heure, personne n'a été interpellé dans le cadre de ces deux affaires criminelles.
[..]
En revanche, une femme a été placée en garde à vue à la suite de coups de couteau dont a été victime un jeune Parisien de 23 ans, en vacances dans les Landes. Les faits se sont passés là encore vers 5h45, rue Sainte-Catherine. ils se sont déroulés dans un contexte de bagarres dont les circonstances restent encore assez floues. La victime serait sortie du coma dans lequel elle était plongée. Mais le pronostic des médecins reste réservé.

Je passe sur la déclaration désastreuse de M. Labayle, qui mériterait d'être démissionné immédiatement pour avoir nié les responsabilités de la ville de Bayonne dans ces drames ; mes mains tremblent encore de colère.

J'ai la gerbe.