Ubuntu au taf
Jeu 19 mai 2005
Préambule : de manière générale, je ne blogue pas sur le boulot, mais le sujet m'a paru intéressant, et c'est avec l'accord préalable de mon responsable que je publie cet article ici. Dont acte.
J'en avais déjà discuté en début d'année avec mon chef de projet(s). Il fallait bien que ça arrive un jour. A force d'utiliser sous windows des outils Libres performants et sûrs, il fallait bien qu'on arrive à introduire Linux comme système d'exploitation sur une machine du boulot.
Le principal frein à l'adoption de Linux concerne les applicatifs exclusivement windowsiens, et par là j'entends surtout le studio Flash. Ca n'existe pas sous Linux, et ça n'existera vraisemblablement jamais.
Mais pour tout le reste... on peut toujours trouver une solution implémentée sous Linux.
La boîte dispose d'un PC portable pour pouvoir faire des démos aux
clients potentiels. C'est un Sony Vaio, Pentium III à 866Mhz, dont le
Windows XP commençait à donner de sérieux signes de fatigue (lenteurs
dûes à [insère ta plaie ici]).
Du coup, après quelques gigas transférés pour sauvegarde, j'ai eu le feu
vert pour tout formater et installer une Ubuntu
Hoary.
J'ai d'abord testé via le Live CD de Hoary, pour voir si tout marchait
bien.
Je peux te dire que même si 128Mo est indiqué comme le minimum pour que
ce "CD vif", c'est extrrrrrrrrrrrrrrrrrêmement lent.
Quand je dis lent, je veux dire qu'à côté, le record de lenteur des 24h
du Mans par K-Lain, c'est un caprice de Nicolo Paganini sous LSD.
Donc.
Très.
Lent.
Mais tout marchait. Donc, en avant l'install !
Une petite heure après, j'avais une Ubuntu aux performances plus que
correctes sur ce portable déjà ancien, avec réseau, son, les programmes
essentiels (bureautique + Apache / PHP / MySQL pour les démos de sites).
Même si la mémoire reste un peu faible, cette Ubuntu n'aura jamais les
lenteurs d'XP, en tous cas.
Linux au taf. Enfin.
Et pourquoi pas... sur tous les postes ?