LRL - Jour 1

Mar 28 juin 2005

Attention ! Post très long, et éventuellement révisé.
Dernière version : 2005-06-28 / 13:20

Jour 1 - Aéroport de Biarritz-Parme

Le soleil était écrasant à Parme, et grâce à mon taxi (merci Maya) j'ai pu arriver largement assez en avance pour faire enregistrer mes bagages...

... Pour info / rappel, mon trajet était le suivant : Biarritz - Roissy / Charles de Gaulle (2D) - Roissy / Charles de Gaulle (2F) - Birmingham International Airport.
Grâce à l'intelligence suprême de je ne sais quel bureaucrate, l'enregistrement des bagages est simplifié à l'extrême, et ma valoche était directement prête à partir pour l'aéroport de Birmingham, et donc je n'ai rien eu à faire de plus que ça.
J'embarquais donc à l'heure dans un zouli Airbus d'Air France, lequel partit avec zéro seconde de retard, ce qui tord le cou aux réputations mal faites. Les sempiternelles consignes de sécurité ont revêtu un aspect particulier, puisque notre steward, Marcus, avait visiblement fait plusieurs passages en tant que G.O. du Club Med, et qu'il s'est largement emballé et a crû bon de faire le show pendant cet exercice somme toute peu enclin à la rigolade.
"On" (et c'est bien connu que "on" est un con) l'a applaudi à la fin. Heureusement pas de rappel.
Deux hôtesses ont ensuite offert les traditionnels rafraîchissements, une superbe noire et une jolie blonde, quoique outrageusement maquillée à mon goût (à se demander si ses paupières ne tombaient pas sous le poids du fard).
Random moment... La tenniswoman Nathalie Tauziat était aussi dans ce vol. Je l'ai reconnue à son gros sac plein de raquettes.

J'ai un peu calculé à ce moment-là. Je n'étais pas monté dans un avion depuis le voyage en Martinique avec mes parents - et ça devait être en 1989. Pas de mal de l'air, heureusement.

J'étais idéalement placé, juste au-dessus de l'aile, aussi j'ai pris quelques photos que je posterai à l'occasion. Mais une image restera dans ma tête, et celle-ci n'a pas été pixellisée par mes soins, pour cause de pollution persistente : celle des Tours Eiffel, Montparnasse et du Stade de France, réunies en une seule vision. Impressionnant de les voir lors de l'approche vers Roissy Charles-de-Gaulle.

Jour 1 - Aéroport Roissy Charles de Gaulle

Me voici donc à Paname, chaleur moins étouffante qu'au départ, mais soleil de plomb, puisqu'on s'approche doucement de midi. Je parcours les quelques centaines de mètres qui me séparent du Terminal 2F (celui de mon départ pour Birmingham) et je vais à la recherche de quelque chose à grailler, quelque part.
Et je me retrouve devant une boutique de "Chez Paul", comme celle du Carrefour BAB2 dans laquelle je me délectais de tartelettes à la Framboise qui déchiraient sa mère en bermuda. Bon, j'ai vite déchanté. On dirait que la partie "Duty-free" de l'aéroport dans laquelle tout est moins cher ne s'applique pas sur les sandwiches. Bon, j'en suis quitte pour un petit "ouiche" et un petit dessert au chocolat, tant pis, je vais pas attendre la Perfide Albion pour grignoter quelque chose.

Avant de rejoindre la zone d'embarquement, je m'enquiers quand même d'un petit truc : où puis-je trouver un adaptateur pour brancher mes bitoniaux électriques sur le réseau Britannique ? Une jolie petite femme d'origine Pakistanaise ou Indienne me confirme que les prises sont compatibles, qu'il suffit de "forcer un peu", et que tout ira bien. Ah ? Ah bon.

J'avais deux heures à tuer dans la zone de transit 2F, alors, j'ai tenté d'utiliser les points d'accès internet gracieusement offerts par la Société des Aéroports de Paris. Ben PROUT ! A part fournir un peu d'électricité en 220/50Hz, ces petits bureaux n'offrent aucune connexion utilisable. Mon client dhcp a bien tenté le drop plusieurs fois... J'ai même branché le ouifi, histoire de voir, mais rien à faire. Crétins. Et bien sûr, aucun technicien à proximité. Bastards.
J'ai quand même profité du break pour ré-ré-ré-ré-ré-ré-ré-ré-ré-écouter le meilleur épisode de LugRadio, celui de la grosse colère de Stuart (Aq) contre le site de la Loterie Nationale du Royaume-Uni. Même si je ne pleure plus en l'écoutant, il m'a bien fait marrer, et j'ai pu être la victime (consentante) du LugRadio Syndrome (écouter LR dans un endroit public, généralement un moyen de transport, et éclater de rire - à la grande suprise des gens présents). L'ensemble de l'épisode est absolument splendide, notamment l'interview de Jeff Waugh. Connaissant maintenant le plan de l'Australien pour les 5 prochaines années, elle vaut vraiment le coup, a posteriori.

J'entre ensuite en zone d'embarquement, lequel débutera avec 10 minutes de retard. Nous sommes conduits en bus - ça fait bizarre de se trouver à Paris et de monter dans un bus avec marqué : "Birmingham" comme destination, et au bout de cinq bonnes minutes de promenade, je monte dans un tout-petit-avion-de-je-sais-pas-quelle-marque, quadriréacteur, dans le genre petit jet. Bon. Pas trop le choix, je pense qu'il peut nous amener jusqu'à destination, y'a pas de mal. Roulage, roulage... et... arrêt. Là, je comprends : coup sur coup, deux avions surgissent de gauche à droite, visiblement au décollage, et foncent exactement à l'endroit où nous devrions nous trouver. Merci la Tour de Contrôle, j'apprécie vraiment que vous évitiez un crash au sol, c'est quand même sympa.
Me voici au-dessus de la Normandie, bientôt la Manche fait son apparition. Malheureusement, je suis assez mal placé pour prendre des photos, un des réacteurs me bouche presque complètement la vue. J'ai pu heureusement apercevoir l'embouchure de la Seine (enfin, je crois bien que c'était elle) - dans le soleil du début d'après-midi, c'était absolument sublime (presque autant que les jolies hôtesses - blondes). La Manche est traversée le temps d'une tasse de thé (ou - étrangement - d'une cannette de Grimbergen), et nous arrivons vers Nuages-Land. Parce qu'il faut bien le dire, et je ne fais pas dans le cliché facile : le temps était d'une clarté incroyable jusqu'à l'Angleterre. Sitôt les côtes du Sud passées, les nuages ont commencé à s'ammonceler et à devenir de plus en plus gris.
Et ceci n'est pas un cliché !

En entrant dans l'espace aérien de sa très Grâcieuse Majesté, je prends enfin conscience que ça y est : j'y suis ! je suis vraiment en train de me diriger vers le LugRadio Live ! (et la pluie, évidemment).

Petit bug au moment de l'ouverture des portes à l'aéroport de Birmingham, mais tout est rentré dans l'ordre par la suite. Un petit coup de navette pour accéder à la gare non loin, et je m'achète un ticket de train Birmingham / Wolverhampton, départ dans 30 minutes.

Jour 1 - Wolverhampton

Un bon copain de la bande LugRadio, surnommé Drinky m'avait filé un tuyau : si tu es sur W'hampton entre 17h45 et 18h00, je ferai le taxi pour t'amener à ton hôtel. Le train arrive en gare à 17h40... Hé hé hé... Un coup de bigophone et j'attends quelques minutes que Drinky arrive, et nous voilà partis (sous une pluie battante) ! Bon, évidemment, c'est une drôle de sensation que de se trouver sur le siège avant gauche sans avoir de volant devant soi, mais c'est moins perturbant qu'il n'y paraît. J'imagine que la conduite, ça doit être une autre paire de manches.

L'hôtel est une grosse bâtisse plutôt cossue, genre "pension de famille". Petit coup de sonnette, et bizarrement, l'interphone extérieur se met à sonner. Adam décroche fait des "yeah... Mmmm... yes..." et raccroche. Ok, apparemment, la patronne est malade, elle est dans son lit. La clé est sous la bûche devant la fontaine, il faut entrer, récupérer sa clé de chambre et voilà. Gah!?! Adam se tourne vers moi et fait : "Tu connais la série Fawlty Towers?". Mort de rire.

La chambre est assez confortable malgré le fait qu'elle soit plutôt étroite, le lit est large et bien ferme. Je n'oublie pas de remarquer la petite bouilloire électrique et les tasses près de la fenêtre. Pas de doute, les Anglais boivent tout le temps du thé.
J'avise alors les prises électriques, histoire de... AAAAAAAAAAAAGGGGGGGGGGGRRRRRRHhhhhhHHHHHHHH FUUUUUCK! L'employée des Aéroports de Paris, si je la chope, je l'électrocute en 240V / 50 Hz ! Pauvre conne, bien sûr que les câbles Français ne sont PAS COMPATIBLES avec les prises Anglaises ! Stupide gourdasse ! Me voilà donc avec un téléphone et un PC portable dont les batteries sont extrêmement limitées dans le temps, et pour lesquels je n'ai aucun moyen de les recharger !
Bon, je compte sur mes copains LugRadiens pour me donner un coup de main, au cas où.

Une fois mes bagages défaits, je me rends dans le petit salon dans lequel siège Barney, un perroquet de belle taille. Je retrouve là Aquarion, qui m'annonce que la connexion sans fil ne fonctionne pas. Argh ! Comment une bande de geeks va pouvoir faire sans connexion !!! (bon, c'est vrai, si je suis sans PC...) Peu de temps après, les Scots débarquent à l'hôtel. J'entends par là neuro, MrBen, Pickle et Johnatan Riddell (monsieur Kubuntu). Aquarion leur explique le problème de la connexion wi-fi et là, comme un seul homme, ils font "whooooooo". Fendard. Mais ils sont un peu en colère, sur le coup. Et faut pas faire chier un Ecossais, surtout du gabarit de neuro (pour dire, Gandalf est maigre à côté de lui).
Petit à petit, les LugRadiens débarquent dans l'hôtel. Bientôt, nous sommes huit.

Enfin bon, le rendez-vous suivant est dans un pub en centre ville, The Hog's Head, et MrBen appelle un taxi pour nous y conduire. C'est un pub sympa, avec une petite cour au fond, bientôt trustée par une horde de Geeks (et une geekette, Jen, la femme de Russ). Evidemment, Jono, Ade et Aq arrivent en retard, et Matt le sera encore plus. On commande la première binouze (Guinness is good for me) et des trucs à manger. J'hésite un peu, mais un burger classique sera parfait. Pas encore envie de tester la gastronomie britannique, pour peu qu'elle existe.
La soirée se passe excellement bien, jusqu'à ce qu'on doive se replier en salle, une petite pluie fine ayant commencé à downloader sur nous. Et l'eau, ça rouille. Xalior et sa copine arriveront plus tard encore que Matt, et tout le monde commence à ingurgiter des quantités dangereuses de bière. Surtout MrBen, en fait... Et mal lui en a pris. Hé hé...

Ce pub ferme à une heure du mat (heure française), donc, direction un club (j'aime pas les boîtes, mais il faut bien suivre le mouvement, d'autant que je suis infoutu de retrouver le chemin vers l'hôtel). Ce sera the Lightening House, dans lequel la musique est cent fois trop forte, cent fois trop cliché. Heureusement, Xalior et sa copine m'offrent de quitter la boîte plus tôt en leur compagnie, retour à Baron's Court Hotel avant que mon cerveau n'explose.

Puis.
Au.
Lit.