Dvorak, quelques heures d'entraînement plus tard...
Sam 24 septembre 2005
Il faut bien admettre une chose : le cerveau humain, quand il est sollicité, secoué, poussé dans ses derniers retranchements a une très grande capacité d'adaptation. Je suis assez étonné de constater que j'arrive à choper la plupart des touches Dvorak en aveugle, sans regarder mon aide-mémoire visuel à côté de moi. Oh évidemment, ma vitesse de frappe est loin d'être d'une fluidité foudroyante, et l'utilisation de Dvorak demande une grande concentration ; pour tout dire c'est même assez fatigant... nerveusement...
C'est pour ça que pour le moment je ne me fais que de toute petites
séances de Dvorak, avant de revenir à mon AZERTY favori...
En tous cas c'est frappant : les mains ne sortent que très rarement de
la ligne du milieu, formée par les lettres : "OAUEBFSTNDW". Y'a guère
que le "W" qui reste bien sagement dans son coin... Et alors que
certaines lettres sortent instantanément (le "Z", curieusement, alors
qu'il n'est pas si utilisé que ça), d'autres restent scotchées dans les
starting-blocks, et au bout de huit essais, obligé de regarder mes
pompes et de faire un "merde, j'le savais"...
La touche "BACKSPACE" reste donc de loin la touche la plus utilisée...
ahem.
Epuisant.