TELE2, un espoir ?
Mar 03 octobre 2006
Ce post aurait pu s'appeler : "TELE2 fait du harcèlement moral". Voire même, il aurait dû.
En effet, cela fait 118 (cent-dix-huit) jours aujourd'hui que je suis totalement dépourvu de connexion internet à domicile. Le déménagement est plus qu'un cauchemar, c'est un chemin de croix. Après plus de dix appels au service clientèle et à présent deux lettres de mise en demeure, j'avais abandonné presque tout espoir de retrouver mes octets.
Je fus alors suffoqué de trouver dans ma boîte aux lettres un mailing de
la société responsable de ma non-internetitude qui clamait : "ne payez
plus votre abonnement téléphonique". Avant d'ouvrir la lettre, je savais
que c'était une publicité pour un produit "ADSL + Téléphone". M'envoyer
ça à moi... qui désespère d'avoir internet tout court. On me "propose"
20 Mégas, alors que ça fait bientôt quatre mois que je suis à zéro.
Si tu ne le sais pas déjà, je te l'annonce : Télé2 propose la Télé2 Box
(comme c'est original, ce nom-là).
Je ne te cache pas que pendant une bonne heure, je ressemblais plus à une huître pas fraiche qu'à un geek caféiné.
Quand le téléphone sonna. Ma première pensée fut : "si c'est Télé2, je les atomise".
C'était eux.
Ou plus exactement le service commercial. Respectant à la lettre les
"bonnes pratiques du marketing efficace", pour faire suite à un mailing,
on attaque le télédémarchage en live, histoire de bien convaincre le
gogoclient. Ah ben dommage ma bonne dame, tu tombes mal.
J'ai envoyé l'averse, mêlant (je sais que c'est mal) le bébé et l'eau du
bain. Apparemment (si j'ai bien compris), le service clientèle et le
service commercial n'ont pas d'intercommunication ; donc la commerciale
que j'avais en ligne n'avait pas d'info précise sur mon dossier. Ben
c'est simple, on résume : 6 juin - 2 octobre, oualou, nib', balpeau.
J'ai un peu vidé mon sac, d'une traite ou presque. La commerciale, elle,
a plutôt bien réagi (à ma grande surprise) au lieu de la jouer
"compassion de façade, mais en fait on s'en tape", elle a laissé
entendre que son service était plus directement en liaison avec la
direction, et qu'elle prendrait sur-le-champ le dossier en main. Et
qu'elle me promettait des résultats au plus vite.
Pourquoi la croire ?... je me pose encore la question. En fait, je
balance dans la plus complète ambivalence. Mes multiples appels et la
non-évolution de la situation qui en ont découlé m'ont appris à me
méfier des déclarations d'intention. Mais d'un autre côté, jusqu'à
présent, les seuls interlocuteurs que j'avais eu jusque là n'étaient que
des "pions" du service clientèle, prisonniers dans une plateforme qui
accueille les appels de plusieurs sociétés. En gros, des gens qui n'en
avaient rien à foutre.
Là, j'ai une commerciale : quelqu'un qui a directement un intérêt. Si
elle ne conclut pas la vente, elle n'a pas de commission. Et en sus,
quelqu'un qui a dans sa tête l'équation : "un client mécontent en vaut
dix satisfaits".
Je reste méfiant, mais en même temps, l'espoir renaît. Elle m'a promis de m'appeler le lendemain, c'est à dire ce soir. Si elle le fait, je commencerai à retrouver la confiance en Tele2.
Mais tant que les bonnes LED de mon modem n'auront pas clignoté correctement, je resterai sur mes gardes.