Changement de repaire
Dim 30 août 2009
Disclaimer : ceci n'est pas un billet sponsorisé. Je ne fais jamais de billet sponsorisé. Euh... d'abord parce qu'on ne me l'a jamais proposé, ensuite, parce que si on me le proposait, il faudrait me payer des milliards. Et encore. Je réserve ma réponse. Bon, ensuite, je suis vexé, voire choqué que tu aies pu imaginer que ce billet soit sponsorité. Incroyable, tu me connais mal. Enfin bref.
Nous avions, quelques amis et moi, pris pour habitude d'aller squatter l'excellent établissement "cafés ramuntcho", à Bayonne. Ça avait pris comme une mauvaise habitude, du temps de mon célibat, d'aller refaire le monde autour d'une tasse de café ou d'un thé improbable, pendant des après-midi du samedi à rallonge, jusqu'à tard le soir. Nous en avions fait notre repaire, et j'ai fréquemment amené les copains de passage dans ce lieu à l'âme profonde. On y trouvait des boîtes de thé, partout, sur tous les murs, des cafés aux goûts inédits, des pâtisseries ma foi plus que bonnes, et surtout une ambiance propice aux confidences, aux tranches de rigolade, aux bons moments qui marquent et restent comme les souvenirs d'une "bonne époque". La nostalgie, tout ça.
On y allait tellement souvent que ce n'est pas une surprise de s'y voir en photo, sur flickr.
Cette époque est malheureusement passée. Depuis un moment, déjà, le Ramuntcho prend l'eau. Certes, le thé y est toujours aussi bon, le café toujours aussi goûtu, mais l'ambiance n'y est plus. Les fantômes ont changé d'âme. On ne s'y sent plus "chez nous". On y va, mais moins souvent, avec moins d'envie. Pour tout un tas de raisons.
Et c'est avec un grand plaisir que nous avons découvert qu'une "ancienne" des cafés ramuntcho (Stéphanie - on venait si souvent qu'on la tutoyait) "grande période" avait ouvert, rue Pannecau, un établissement qui ressemble à s'y méprendre à un renouveau du rendez-vous du samedi : "les Délices de Fanny".
Les mêmes thés (ou presque), les mêmes cafés (ou presque), des pâtisseries à foison et surtout, un accueil irréprochable.
À samedi prochain, sûrement.