Deux mille dix
Mar 25 janvier 2011
Plus je regarde les années écoulées, plus j'ai la sensation qu'elles s'enchaînent. Ce n'est pas qu'elles se ressemblent toutes, au contraire ; on y trouve une certaine variété. L'année deux-mille-dix m'a permis de retrouver un travail. C'est un progrès par rapport à 2009, par exemple. Les choses ont changé.
Cette année, je n'ai pas voyagé vers Wolverhampton. C'est aussi un changement. Quant à savoir si c'est un progrès, je n'en suis pas sûr... C'est la première fois depuis longtemps que je n'ai pas le plaisir de voir et revoir mes potes de Lugradio, ni de faire une petite facétie de ma conception. Mais en même temps, Wolverhampton, c'est quand même assez moche.
En revanche, en terme de facétie, celle de Djangocong m'a bien fait marrer. C'était assez amusant de faire le voyage jusqu'à Marseille avec famille, armes et bagages. Bon, on en a un peu chié sur la première journée, après 12h de train de nuit, c'était un peu épique. Mais le jeu valait largement la chandelle, les rencontres ont été extrêmement chaleureuses, enjouées, sympathoches à souhaits. De telles conférences sont à mon avis nécessaires pour ouvrir les esgourdes, rafraîchir ses perspectives, émulsionner les idées. D'ailleurs, les rencontres 2011 seront prochainement annoncées. Et ce sera un plaisir d'y aller - si je peux.
Au niveau voyages d'agrément, celui qui nous a amené jusqu'en Irlande fut un enchantement. Euh. Un peu frisquet, le septembre Irlandais, mais c'est un voyage à faire... pour tous ceux qui veulent voir les quatre saisons en une paire d'heures.
Bon, les voyages, les voyages, les voyages... c'est bien, mais il ne s'est pas passé que ça non, plus, hein... Dans notre petit chez nous, on a bien aimé recevoir les amis en transit, les parents de passage.
Bref, l'impression générale, c'est d'avoir plutôt passé de bons moments en bonne compagnie, et que cette année est passée comme un éclair. Plus pour cette année que les autres, les virages ont été en douceur, sans heurts. Globalement, mon existence n'a pas changé du tout au tout. Ma vie s'est certes améliorée, mais sans avoir besoin de tremblement de terre.
Mais je n'ai pas perdu mon temps pour autant. Je ne me suis pas ennuyé. Les jours sont courts, les semaines sont pleines à ras-bord.
Je ne sais pas de quoi 2011 sera fait. Sans doute un mix de choses prévues et imprévisibles, de voyages et de week-ends au chaud, de sorties au grand air et de soirées DVD, de retrouvailles et de rencontres impromptues.
Le prévisible, c'est bien, parfois. Ça permet sans doute de poser des jalons sur une ligne du temps qui nous emmènerait progressivement vers un futur moins agité qu'autrefois.
Mais le bizarre, l'inattendu, c'est le sel, le piment de la vie. Tout n'est pas prévisible, heureusement, il y a toujours une part chaotique qui oblige à s'adapter, à improviser ; c'est l'obstacle à franchir, le challenge ; tu dois trouver une solution au casse-tête, la routine, tu l'oublies, momentanément ; parfois c'est la joie, la rencontre inoubliable et impensable, l'esprit éclairé qui nous ouvre les yeux ; parfois aussi, c'est la mauvaise surprise, le mauvais pas, la mauvaise nouvelle.
Peut-être que finalement, 2010 a été un peu "train-train" ; même si cette année m'a permis de stabiliser les choses en douceur. Il le fallait, sans doute. Il fallait probablement un temps moins agité que les années précédentes. Pour pouvoir me relancer de plus belle, refaire partir la machine à soubresauts, recommencer à élaborer un futur plus grand, plus illuminé, tendant vers l'idéal.
Le mot de 2011, sera-t-il : "relancer" ?