Le dégoupage chez Tele2

Mer 13 octobre 2004

[via Yahoo!]
Je suis abonné à Tele2 ADSL depuis bientôt un an maintenant, et malgré une paire de coupures moyennement longues, je n'ai jamais eu rien à redire sur cet abonnement internet.

Par contre, comme des millions d'internautes à Déesse Aile, j'ai été *obligé* de souscrire à un abonnement France Télécom, pour ouvrir une ligne dont je ne me sers jamais (ou presque). Les rares personnes qui m'ont appellé sur ce numéro se comptent sur les doigts d'une main. A part peut-être les démarcheurs en tous genres.

  • Bonjour, c'est Wanadaube, avez-vous un abonnement internet ?
  • Oui, retirez-moi de votre liste d'appel.
    [..]
  • Bonjour, c'est Bétonophone, avez-vous un téléphone portable ?
  • Oui, retirez-moi de votre liste d'appel.
    [..]
  • Bonjour, ce sont les assurances Havèquedugravié, êtes-vous assuré contre l'enlèvement par des extra-terrestres ?
  • Oui (???), ET RETIREZ-MOI DE VOTRE PUTAIN DE LISTE D'APPEL OU JE VOUS LA FAIS BOUFFER...

Sans compter les dizaines de fois où "on" a appelé l'ancien titulaire de la ligne, obligé de dire que non, je ne suis pas Monsieur Durand, et que non, je ne suis quand même pas intéressé par la construction d'une cheminée...

Bref. Mon abonnement FT, c'est la plaie, ça me coûte 13 EUR par mois, et je m'en sers jamais.
Hé ben mon FAI, Tele2, sus-cité aurait l'intention de se mettre dans la course du dégroupage total. Olivier Anstett, le directeur marketing de l'opérateur, aurait même qualifié d'illicite l'obligation de posséder un abonnement France Télécom pour être connecté en ADSL.

"En imposant ce _couplage_, France Télécom impose aux Français de payer, quelles que soient les technologies qu'ils utilisent, le coût d'une ligne de téléphone commuté et du filtrage avec l'ADSL", s'indigne l'opérateur dans sa réponse à la consultation. "Ainsi, France Télécom s'arroge la responsabilité d'empêcher les consommateurs de réaliser un bénéfice maximal en termes de choix, de prix et de qualité."
En clair, certaines personnes qui ne souhaitent qu'un abonnement ADSL sont quand même contraintes de payer un abonnement téléphonique, dont elles ne se servent pas.

Pour reprendre une expression connue : "hé bien... c'est mon cas."
Heureusement, plus pour longtemps.