Private install party

Lun 01 août 2005

Hier après-midi, je suis allé chez Stéphanie (qu'on a pu apercevoir sur les commentaires de ce blog récemment). Elle a acquis un PC "à pas cher" sur lequel elle a choisi d'installer Linux. Ou GNU/Linux, si tu veux. J'm'en fous.
J'insiste quand même sur le fait que c'est elle qui a décidé, suite au texte de Monsieur Ploum, sans qu'on ait besoin de la forcer, comme si c'était complètement naturel pour elle, qui est relativement candide dans l'informatique, pour ne pas dire béatement utilisatrice "de base".
Je me suis donc pointé à l'heure du café avec un CD d'Ubuntu Hoary et son équivalent Live, pour voir si le PIII 500 Mhz et les 128 Mo de mémoire tiendraient la charge...
L'utilisation du CD "vif" a fait apparaître un soucis : la souris branchée sur le port série n'a pas été reconnue (bran ! ça existe encore, ça ?) - Stéphanie n'a pas eu l'air soucieuse outre mesure ("oh ben j'achèterai une souris normale demain"). Heureusement, j'avais pensé à apporter ma souris USB, elle a été reconnue instantanément, en hotplug pendant la session.
Bien que dépourvue de connexion internet pour le moment, elle a la chance que son PC soit équipé d'une carte réseau (reconnue itou), d'une carte son ("j'aime pas quand mon PC fait des bips tout le temps"). L'écran est monté en résolution 1024x768. Donc, tout va bien.
Evidemment, les 128Mo de mémoire sont le strict minimum exigible pour faire fonctionner le CD Live d'Ubuntu (c'est marqué sur la pochette), ainsi, le lancement des programmes a été plus que lent ; mais tout a marché comme sur des roulettes. Il est prévu qu'elle se procure un peu plus de RAM, à son retour de congés.

J'ai pu passer en revue le menu par défaut de GNOME, faire un petit topo sur les paquets, les dépôts et les dépendances et mettre à plat les questions les plus épineuses du monde des manchots.
Puis on est passés à l'installation proprement dite, qui a duré trois bons quarts d'heure.

Rien à signaler. Forcément.

Petit restau chinois (pas génial), une Guinness au Connemara Irish Pub, et une grande discussion à n'en plus finir jusqu'à 5h du mat sur tous les sujets.
Nous sommes deux incorrigibles bavards.

C'est émouvant, un peu. C'est la première fois que je fais basculer une fille dans Linux. Je crois que l'hiver dans le royaume de Satan est de plus en plus rigoureux.