Angel-A

Lun 26 décembre 2005

Suis allé voir ce soir le dernier Besson, Angel-A.
Points positifs (ça va aller vite) :

Jamel Debbouze joue très bien dans un registre qu'on ne lui connaissait que peu (Zonzon). Il n'improvise pas ses dialogues, il ne fait pas "du Jamel". Bravo.

C'est en noir et blanc.

C'est court.

Oui, on fait ce qu'on peut.

Pour le reste, c'est par le lien qui suit, mais attention, comme on dit là-bas, "Warning, Spoiler" ; je vais donner des éléments du scénario.

Angela... La fameuse Angela... Ben c'est un aaaaaaange ! Si si si. Tu le vois le jeu de mots ? Tu le vois ? Ah ? Bon... Pourtant, c'était finfinfin, presque personne n'avait deviné... (faut dire, on avait une bonne bande de jeunes cons au premier rang. Mais ils se sont bien comportés pendant le film, donc, tout va bien).

Attention les yeux : un type au bout du rouleau, endetté à mort auprès
de la pègre parisienne veut se jeter d'un pont, il croise sur le même
pont une blondasse avec des jambes de la hauteur de Jamel et paf, à la
fin, l'Ange revient au point de départ, tout le monde s'aime, et surtout
IL NE FAUT PAS MENTIR.
Sauf que l'ange en question assomme et vole des types à tour de bras, ment à son protégé, mais tout va bien, puisqu'ils sont amoureux. Et c'est d'ailleurs assez ambigus aussi, puisque l'Ange elle lui dit qu'il est féminin, et qu'elle lui demande de s'aimer, et que finalement, non seulement il s'aime, mais en plus il aime l'ange. Quand on sait que les anges n'ont pas de sexe, que peut-on dire de la sexualité du personnage ? Alors ? Hétéro ? Homo ? Bi ? Tri ? Auto ? Zéro ?

C'est de loin le film le plus moralisateur que j'ai vu de ma chienne de vie. A côté de ça, "Les Routes du Paradis", c'est un film de vampires. Le jeu d'acteurs est bon, les plans sont zoulis, et pour une fois, on n'a pas droit aux glings-glings d'Eric Serra pour la bande originale.
Mais Angel-A est attendu, ennuyeux à pleurer, sans vie. Bref, j'ai trouvé ça très mauvais.

Heureusement que j'ai mal au bide, ça me fait penser à autre chose.