Flic-floc il pleute

Lun 21 janvier 2008

Je sais, c'est pas de saison, il fait un temps de printemps en plein hiver.
Mais c'est "cool pour les agriculteurs".

  • Une vidéo de Chuck Jones en train de dessiner le Coyote L'extrait intéressant commence après 38 minutes environ. Vaut mieux avoir une bonne connexion pour accéder rapidement à cet extrait. Ceux qui connaissent un peu mes goûts savent à quel point je suis fan absolu de "Bip bip et le Coyote". Cette série a un côté beautiful loser totalement irrésistible. Le scénario est d'une simplicité absolue, quasi zen, un éternel recommencement qui tourne invariablement en défaveur du Coyote au bénéfice d'un respect absolu de la loi de la gravité universelle (appliquée au Toons, qui ne tomberont que lorsqu'ils se rendront compte de leur situation). Le Coyote, c'est Sysiphe. Un Sisyphe d'une abnégation et d'une obstination qui touche au génie, dans l'élaboration de plans évidemment voués à l'échec total, à l'écrasement par le rocher, à l'explosion de la fusée... Patins à roulettes. Fusée. Rampe de lancement... “"what could possibly go wrong?"”. Pour autant, je mange la moquette de rire à chaque fois. [via]
  • Life After People est un documentaire diffusé aujourd'hui sur la chaîne américaine History qui raconte ce qui se passerait si on supprimait l'humanité de la Terre. Pas si on supprimait la vie sur Terre, ni les créations de l'Homme, non. Simplement les Humains. Une sorte de gigantesque enlèvement extra-terrestre à l'échelle planétaire, si on veut. Les extraits disponibles sur le site d'History sont assez intéressant ; ils montrent les éco-systèmes qui pourraient émerger des décombres de nos villes abandonnées, et la sélection naturelle fera un tri sans pitié sur les espèces animales inadaptées. Il y a fort à parier que les kikinous à manteau écossais se feront bouffer en premier. [via]
  • Simulateur de bibliothèque. Fascinant. [via]
  • En admettant que les geeks supportent le soleil. En admettant que, même sur un balcon ensoleillé, par une belle journée, ils aient envie de travailler sur leur portable. En admettant qu'au bord d'une piscine, il y ait le ouifi. En admettant que ces geeks n'aient pas peur d'avoir des marques de bronzage relativement suspectes (bras cuivrés, mains blanches, dans le meilleur des cas). En admettant que ces mêmes geeks aient quelques dizaines de dollars US à dépenser (entre 25 et 70 USD)... Voici : LAPDOME ! [via]
  • Effrayant : les conditions générales d'utilisation de Facebook en français. En gros : tu donnes toutes les infos que tu fournis à Facebook à vie, y compris après la résiliation de ton compte. Il n'y a aucune chance pour que je me fesse-bouquise. Aucune. Tout ce que je lis pue la merde à propos de ce réseau social, qui ressemble tous les jours un peu plus à un immense Cheval de Troie. Les internautes voient le côté "cool-sympa-amusant" et pendant ce temps-là, par une porte dérobée, les businessmen te vampirisent. [via]
  • Simcity a été récemment open-sourced - on pourrait même dire "librifié", puisque publié sous licence GPL. Le Simcity. Rapidement, un clone a été rendu disponible sous Linux, Micropolis. Dans la série, j'aurais pas dû... J'ai perdu 4 heures à jouer à Micropolis, remontant le temps de mes quinze ans... Quatre. Heures.
  • Enfin, et non des moindres... Voici Symfonians, le site communautaire des développeur Symfony. Conçu avec ses petits doigts par NiKo. J'ai eu le plaisir de bêta-tester l'animal peu de temps avant son ouverture. Je me demande dans quelle mesure un réseau social complet pour les Djangosaures serait intéressant... Avec Django, on a djangosites, djangogigs et un groupe Django sur Linkedin. J'avoue avoir assez peu d'expérience dans les réseaux sociaux, et une certaine défiance (cf. au-dessus) vis à vis de certaines dérives, mais cet éclatement des ressources a du bon et du moins bon. Peut-être qu'un pôle centralisateur serait une bonne chose. Mais pas sûr. Je pantaille... [via]